Consultations de pages de la semaine précédente

25/11/2017

Les meilleurs prétendants... suite

Sur la base des mêmes années de références, j'ai voulu scruter plus à fond ce qu'un des recruteurs de nos jeunes élites a répondu.  Ma question en liaison avec l'article ici ;

- "Monsieur X, qu'est-ce qui détermine le cycle du hockey junior et existe-t-il vraiment ? "

-"Oui, il existe le cycle du hockey junior et cela dépend du repêchage. Des joueurs sélectionnés aux différents repêchages. "

C'est sûr, que de sélectionner le meilleur talent aux moments d'une sélection, cela exige toute une équipe de recruteur appartenant à chacun des clubs.  Oui, la ligue de Hockey Junior Majeur du Québec fournit un recensement des meilleurs 15 ans, en provenance surtout des ligues de l'est du Canada et du Nord-est des États-Unis.




Ci-dessus, un tableau illustrant les 1er choix depuis 2003.  On s'entend qu'en repêchant un joueur comme Sydney Crosby ou un Nathan MacKinnon, ça change drôlement une équipe.  Ce type de joueur ne ressort pas à chaque assise du repêchage.  

Sous l'étiquette BAC (Baie-Comeau) qui ont sélectionné Nathan MacKinnon en 2011 se sont retrouvés avec un choix l'année suivante, car le jeune ne voulait pas joué dans cette ville.  Sous l'étiquette CAP (Cape Breton), leur choix de 2013, Nicolas Roy, a lui aussi refusé de se présenter.  C'est toute une giffe pour les partisans et l'organisation. 

Seulement 8 équipes ont sélectionné le 1er choix, c'est tout dire.  L'équipe qui en a amassé 5 vient de régler une bonne part de ses problèmes sur glace.  

Un autre fait intéressant, les Remparts de Québec (QUE) ont sélectionné 7 joueurs en 1ère ronde aux cours des 15 derniers repêchages.  Regardez ci-dessous pour voir les autres équipes.  Oubliez Sherbrooke (SHE) car leur 1ère séance remonte à 2011.




Pourtant, ils ont livrés plus de 165 matchs en séries depuis 2003, plus que tout autre équipe.  Gatineau suit avec 144. 

                             

... à suive




13/11/2017

Les meilleurs prétendants de la Q !

en cliquant sur l'image ce sera plus clair.

Ligne du haut en 1er, il est écrit ; ce tableau illustre la participation aux éliminatoires de la Ligue de Hockey Junior Majeur du Québec (Q).  La seconde ligne affiche les années de 2017 à 2004 et les 18 autres, le dossier complet des équipes de la Q ayant livré au moins 2 rondes ou 4 matchs à domicile.  

Tout en bas, j'explique les icônes ; rouge rectangle, le gagnant de la Coupe du Président et le losange rouge, l'autre finaliste.  rendu là, c'est 8 partis à domicile.  Ensuite que des losanges.  Les jaunes, 2 demis finalistes et les 4 vertes, les participants aux quarts de finale. 

Donc, chaque club joue 34 matchs en saison régulière et la cerise sur le sundae, une participation aux séries d'après saison. Rappelons simplement qu'une participation aux éliminatoires est synonyme de surplus financier, d'autant plus pour les petits marchés.   

Plus vous avez de matchs en séries, plus la possibilité de surplus extraordinaire se confirme. Bref, disons simplement que ces surplus rassurent les gestionnaires infortunés. Indirectement, ces surplus stimulent les partisans de l'équipe, pourvu que les dirigeants améliorent la compétitivité de l'équipe sur la patinoire.

Le hockey junior, me disent les spécialistes du junior, c'est cyclique.  Souvent, l'icône rouge précède les saisons de misères aux guichets ou de reconstruction, identifié comme la 1ère année d'un cycle.  Qui dit cycle 1, dit saison de misères aux guichets, mais heureusement, de meilleurs choix à la sélection des meilleurs 15 et 16 ans.  

Les meilleurs joueurs en vue ont parfois tendances à chambouler ces cycles, soit en refusant de se rapporter à tel club ou en se rendant dans une autre ligue.  Imaginons un Crosby refuser de se présenter au club x, y ou z.  Pourtant, plusieurs jeunes joueurs établissent leurs règles en faussant le destin même de toute une ligue.

En général, ces clubs de mieux nantis financièrement sont porteurs de résultats sur glace. Le palmarès de certaines équipes révèle des éléments intéressants.  Regardons ; toutes les figures rougeâtres représentent la totale réussite annuelle ; 2 icônes rouges par saison, c'est 8 partis d'extra pour chaque icône.  Les losanges jaunis demeurent un atout puisqu'au moins 6 joutes s'ajoutent au calendrier de la saison et le vert, 4.        



  





12/02/2017

Le RRR trio !

Les Bleus partisans ont de quoi célébrer.



Depuis des lunes je poursuis mon équipe à Chicoutimi et même ailleurs.

Saison 2016-17, une sorte d'éclosion extraordinaire grâce à un directeur-gérant-instructeur, Yanick Jean.  Ce chef, que peu de gens louait, a échafaudé un groupe de jeunes pour les grands honneurs.

Personnellement, Nicolas Roy demeure la rampe de lancement du plan de Yanick Jean.  Un joueur que le Canada aura découvert avec l'équipe finaliste aux Championnats Mondiaux contre nos voisins du sud en finale.  Ce jeune a depuis les dernières années été un meneur presque solitaire.

Yanick Jean ne s'est pas limité à un joyaux. Dès le 12 décembre 2016, YJ échange un jeune de 16 ans, qui avait abandonné les Sags, pour Joey Ratelle, capitaine des Voltigeurs de Drummondville.  Ce jeune de 20 ans en est à sa dernière saison.  Lui aussi un joyaux.

En juin, lors du repêchage de la LNH, les Flyers de Philadelphie sélectionne au 22ème rang, un certain German Rubtsov de Chekhov, Russie.  Le lendemain, YJ le sélectionne à son tour même en sachant que l'espoir évoluait sous contrat avec la KHL. Un geste fou ou un grand chelem ?

Présentement, depuis la réunion des RRR, nous, les Bleus, vivons une sorte d'enchantement, une féérie qui se prolongera le plus loin possible au printemps.

PS : le vrai responsable de notre liesse est, dans les faits, Alain Deschênes, pas promotion saguenay.





20/01/2017

Joueurs du junior majeur de la LCH : 5 /



Je continue aujourd’hui avec le boeuf de l’ouest.  Plus sérieusement, grâce à mon fichier et ses données, je mettrai en évidence cette partie du Canada. Oui, l’aspect joueurs de hockey et matchs joués (mJ) mais aussi la démographie et un peu de culturel du plusse meilleur pays du monde.  Ci-haut, les populations de 2013 selon statistiques Canada.

L’état des lieux

Quelques faits afin de mettre en évidence la WHL.  Les provinces de l’Ouest Canadien ont une population d’un peu plus de 11 millions. À cette égard, on ne peut limiter les activités de la ligue de l’Ouest aux frontières canado-américaines.  On peut aussi dire que la Q et les 4 provinces des maritimes ne se limitent pas aux territoires Canadiens tout comme la ligue Ontarienne ne se privant pas des États-Unis.  Ce serait une erreur on en convient.

Parenthèses

Un, la WHL a laissé jouer durant 8 calendriers, 426 joueurs ayant livré en moyenne 46,2 mJs pendant que les gars issus des 4 provinces en jouent 41.  Nous pourrions en déduire que les soldats américains sont constants. Secondo, le repêchage de jeunes Américains dans la LNH est en hausse.  Cette donne parle d’elle-même.

Aussi, les équipes de la WHL sélectionnent sur leur territoire à 87%. Un 1er phénomène assez exceptionnel, surprenant du moins, "0" américains  chez les Wheat Kings de Brandon ; des 267 inscrits en 8 saisons, aucun.  Vrai que c’est l’exception, mais ça donne une bonne idée de leurs priorités.

À l’instar de la OHL et de la Q, cette ligue a des règles bien à elle ; exemple, les joueurs de 14 ans aux repêchages.  Les 22 équipes adhèrent à cette règle unique au Canada.  Je creuserai cette règle de la WHL sur ce sujet particulièrement.

Fermons les parenthèses


Tableaux






Ces 2 tableaux illlustrent bien la quantité de joueurs par provinces et plus bas, le nombre de matchs joués "mJs".  En gros, l’Alberta trône tout en haut  et surpasse la Colombie-Britannique malgré que cette province possède 500,000 âmes de plus.  Les 2 autres provinces, avec des populations moindre (2,3 millions), affichent un nombre plus important que la Colombie–Britannique.  Les joueurs des 2 autres ligues de la LCH sont inclus.

Celui-ci met en évidence les mJs par saison.  Encore-là, l'Alberta domine bien que les 2 petites provinces réunies sont plus compétitives. On peut remarquer tout de même une décroissance initié en 2012 ; est-ce un reflet cyclique perpétuel ?  Je ne le crois pas. Je penche plutôt vers une croissance des patineurs américains.  



Conclusion 

La Colombie-Britannique et les grandes villes offrent de plus en plus d'alternatives aux jeunes. La culture du hockey n'est plus seule. Vous retrouvez les autres attraits sportifs, moins onéreuses surtout et nos sociétés évoluent. Les décideurs de notre sport national réformeront-ils les us et coutumes d'un système ?  Imaginez, localement, on peine à réaliser des fusions à échelle réduite.






16/01/2017

Assistances dans la LCH !

J'aime bien placer mon oeil de porc-frais sur l'état de notre hockey junior majeur Canadien. Oui, l'article est en français mais cela n'empêche aucunement de comprendre la situation actuelle. Le calendrier, à sa conclusion en mars dernier, comportait un léger surplus dans la Q.  Tout le monde reconnaitra que ce surplus était généré par l'afflux de curieux au Centre Vidéotron.   Tandis que dans les 2 autres circuits du Canada les chiffres révélaient un surplus rassurant bien que modeste.   


Le calendrier 2016-17 affiche une décroissance des assistances jusqu'à présent. La marche pour atteindre les chiffres de l'an dernier est haute. Celle de la Q particulièrement.  Grosso modo, plus de 1090 entrées aux guichets seront nécessaires en moyenne par match. Dans l'ouest et en Ontario, la marche, bien que moins imposante, nécessite plus de 800 et 500 spectateurs en moyenne par rencontre.


Les différents décideurs des 3 circuits ont regardé jusqu'à présent autour de 60% des rencontres. Espérons, pour le reste de la cédule, qu'ils verront un emballement de leurs amateurs. 

13/01/2017

Joueurs du junior majeur de la LCH : 4 /



Mon dernier article se terminait par la présence Américaine dans la CHL. Je reviens avec cette présence, car un observateur souhaitait que je la scrute. J'ai de suite googlé le sujet et réalisé l'ampleur du marché "AMÉRICAINS".



Primo ; j'avoue mon ignorance presqu'entière de la USHL*.  Oui, plusieurs stars de la LNH en proviennent, pis ?

Pis, c'est pas banale !

Secondo ; j'ajoute la NCAA*.  Cette ligue de 20 équipes présente une autre alternative aux hockeyeurs, même Canadien.  Oups ! Ça me revient ! J'ai aussi entendu que certains québécois en faisaient leur option.  

Ben, c'est pas rien.

Ensuite, j'ai relevé quelques articles dont celle de Mario Morissette* d'avril dernier dans le Journal du Québec. Ce journaliste met en lumière, l'improbable invasion des joueurs Américains.  Dans mes articles, j'ai écrit à tort en progression. J'aurais dû écrire tendance progression.    Une chose demeure, les séances aux repêchages de la LNH accordent de l'importance aux potentiels des circuits voisins. 


Revenons au nord et la LCH avec ces 3 ligues. Ce sera assez bref.  Les 5 équipes dans l'ouest, les 3 en Ontario accaparent l'ensemble du territoire Américains*.  La Q a repêché 218 joueurs de 2009 à 2016, en provenance, pour la majorité, du nord-est des États-Unis.  J'ai recensé en huit années 174 joueurs et/ou, 3% des matchs joués (mJs).

Dans les 2 autres circuits, pour un tas de raisons, financières en particulier, leur influence assure une progression certaine.  Les moyennes d'assistances dans ces 2 circuits procurent des moyens indéniables face à la surenchère.

Pour clore, la qualité de notre sport nationale au Canada passe par nos athlètes. Ça aussi c'est indéniable.  Le spectacle sur nos glaces, au Québec en ce qui me concerne, me préoccupe.  Un journaliste du sport me déclarait dernièrement que la réforme de Hockey Mineur Québec se poursuit.
C'est encourageant, non ?    


Références

*OHL : It is a selection of players who are residents of the province of Ontario, the states of Michigan, Pennsylvania and New York, and other designated U.S. states east of the Mississippi River.

*WHL : Alaska – Arizona – California – Colorado – Hawaii – Idaho – Kansas – Minnesota – Montana – Nebraska – Nevada – New Mexico – North Dakota – Oklahoma – Oregon – South Dakota – Texas – Utah – Washington – Wyoming


*http://lhjmq.qc.ca/
*http://whl.ca/
*http://ontariohockeyleague.com/
*http://www.eliteprospects.com/
*http://www.hockeydb.com/

*https://fr.wikipedia.org
*http://www.ushl.com/
*http://www.ncaa.com/sports/icehockey-men/d1
*http://www.journaldequebec.com/2016/04/20/les-americains-se-feront-rares-dans-la-lhjmq

09/01/2017

Joueurs du junior majeur de la LCH : 3 /


Plus souvent, ces matchs joués révèlent ce qu'un athlète vaut pour son équipe.  On s'entend pour dire qu'un joueur qui joue tous les matchs de son club, c'est souvent le plus stable, le plus performant et souvent le vétéran, le C.  

Ci-haut, les moyennes des matchs joués par 1 joueur reflètent plusieurs facteurs.  Explications ; la 1ère barre est celle de la Q, la seconde, la ligue de l'Ontario, la 3 celle de l'ouest Canadien et la 4, l'ensemble des 3 circuits.

La Ligue Canadienne de Hockey (LCH), c'est 16,001* jeunes hockeyeurs en 8 saisons. La pertinence de s'y attarder va de soi. Ces 4 verticales montrent que les Made in Quebec jouent moins en moyenne.

______________________________________________________

Le 5ème tableau qui suit, contribue à mieux comprendre l'aspect international du hockey junior majeur en Amérique du Nord impliquant ces 60 équipes.  Des 16 milles recensés en 8 saisons régulières, les jeunes en provenance de l'ouest du Canada dominent avec un 32% avec 22 formations. La pointe à gauche est celle des Ontariens avec la note de 27% pour 20 équipes.  Le Québec a 20%, les Maritimes possèdent 7%, en similitude avec sa population à l'échelle du Canada. Les 2 derniers chiffres à droite confirment d'autres acteurs ; les Euros à 6% et pour finir, les étasuniens avec 8%. 


Voici une couple de remarques au passage.  Les états américaines du nord possèdent 8 formations des 60 organisations de la LCH ; 5 dans l'ouest et 3 dans la OHL.

Pour les Euros, la LCH en permet 2 par équipe avec toutes sortes de règles aussi complexes que nébuleuses.  Ce sujet exigerait de la part des différents acteurs, éclaircissements, pour plus de limpidité face aux 1ers intéressés, les partisans du junior majeur

Mes classeurs pour les Euros les trient avec ces lettres : Ec, En, Ee, R  

Ec / né en France, Allemagne, Danemark, Suisse, Belgique
En / né en Norvège, Finlande, Suède
Ee / Europe de l'Est (Hongrie, Tchéchoslovaquie, Slovénie, Slovaquie etc... )
R /  Russie, ou l'ex Union Soviétique

Fin des remarques.

Passons à l'autre tableau pour mieux revenir aux matchs joués (mJ). 

Cependant, scrutons le portrait sous un autre angle, soit selon la provenance.  Les joueurs en provenance de l'Ontario livrent  28% des matchs joués et les boeufs de l'ouest, 32% (voire du Manitoba, de l'Alberta, Saskatchewan,  et de la Colombie-Britannique).  Les 2 affichent presque la parité tout en considérant que la ligue de l'ouest a un calendrier de 72 matchs.  Le Québec montrent 18%, les 4 provinces réunies des maritimes, 6%, l'Europe 7% et les étasuniens en progression à 9%.




La règlementation des 2 euros par alignement apporte des restrictions afin d'avantager nos juniors Canadiens. Il le fallait bien.  De plus, les organisations professionnelles bénéficient de moyens financiers extraordinaires. Certaines organisations du hockey junior dominent à ce niveau de recrutement et souvent repêcheront l'élite Européenne.  

Revenons à nos voisins du sud et leur progression dans des uniformes de la LCH. Le fait que la Q n'est pas, depuis la saison 2011-12  d'équipe aux États-Unis ne semble pas affecté le recrutement depuis 2008 (1 à 8). L'instauration de la règle de 2 choix dit AMÉRICAINS favorise leurs venues. Ma recherche ne regardait pas cet aspect proprement dit.  Encore là, les amateurs ne connaissent pas les conditions d'embauche des Américains.




*patineurs ou jeunes : lire inscrits car le même joueur peut revenir de saison en saison ou changer d'équipe.

*Maritimes (4 provinces)

références

*http://lhjmq.qc.ca/
*http://whl.ca/
*http://ontariohockeyleague.com/
*http://www.eliteprospects.com/
*http://www.hockeydb.com/
*https://fr.wikipedia.org

    

06/01/2017

Joueurs du junior majeur de la LCH : 2 /

Dans ce billet, j'avoue être agacé par la diminution des hockeyeurs MADE IN QUEBEC. Nous savons et assistons, nous les partisans, à la décroissance lente.  Est-ce une réalité, un cycle ?  Je ne suis pas un spécialiste du hockey mineur ou un décideur de notre sport national.  Je ne suis qu'un partisan qui souhaite apporter un éclairage chiffré dans le temps.


2ème tableau

Le titre JOUEURS DE LA LHJMQ exprime bien la base de cette recherche.  Les chiffres du bas (1 à 8) correspondent aux saisons recensées, de 2008-2009 à 2015-2016. Prenez note que les colonnes au-dessus du 4, ne rassemblent que 17 équipes au lieu de 18 car l'équipe de Lewiston s'était retirée. L'année suivante ce sera la venue du Phoenix de Sherbrooke.  Donc les verticales exposent le nombre de joueurs par saison. 

À voir ce tableau, les colonnes bleutées (+400) surpassent les rouges (+/-150). Le contraire serait étonnant lorsque vous retrouvez 12 équipes en territoire Québécois. J'analyserai plus tard les équipes et leurs provenances. Nul besoin de préciser que les barres bleues affichent les joueurs du Québec et les rouges, les 4 provinces de l'est Canadien. J'ajouterai pour qui l'ignore, la population du Québec, plus de 8 millions (2013) tandis que dans les 4 provinces des maritimes réunies, un peu plus de 2,4 millions (2013)

  
3ème tableau

J'oubliais l'étendue de cette recherche. À chacun des joueurs inscrits, en plus des données habituelles d'un joueur de hockey, j'ai noté le nombre de parties jouées par saison.

Donc, la présente étude permet de chiffrer non seulement combien de Québécois évoluent au junior majeur canadien, mais combien d'Américains, d'Albertains ou d'Ontariens, etc, mais aussi dans combien de matchs.

Mes fichiers classifiaient chacun des athlètes sous l'une des 15 régions ou nations suivantes ; les provinces du Canada (10), l’Europe (3), les Russies (l’ex-URSS) et les États-Unis.  Je réponds à une questions tant qu'aux joueurs Québécois ; en 8 saisons, la WHL en ont inscrit aucun.  Dans l'OHL, en 8 saisons, 17 inscriptions pour 630 mJs ou une moyenne par patineur de 37 mJs en 8 ans.

Le 3ème paragraphe ici  soulignait les matchs joués. C'est ce que le 3ème tableau du haut illustre.  Le nombre de joueurs est important mais dans combien de matchs auront-ils évolués ?  À l'évidence, ces joueurs issus du hockey mineur Québécois surpassent en quantité ceux des Maritimes, tandis que le second tableau démontre le temps de glace des uns par rapport aux autres.

Un simple calcul indique que lors d'une saison, un joueur de la Q, comme la ligue Ontarienne, dispute au maximum 68 matchs. Pour ceux de la WHL, 72.

De même, il faut savoir afin d'apporter des réponses ;

/ 1- dans les 3 ligues, les équipes alignent 20 joueurs par rencontre
/ 2- la présence du second gardien lors d'un match compte pour 1 match joué (mJ).
/ 3- les nombreux candidats pour un poste
/ 4- le repêchage inter-ligue.

Les équipes de la Q, comme le démontre le tableau de mon billet précédent, pour rivaliser avec les autres, doivent étendre leur bassin de recrutement à d'autres régions, modifier les règles de leur liste de protection et faire la démonstration que notre hockey mineur, si ce n'est déjà fait, n'applique pas certaines réformes.

Références

*http://lhjmq.qc.ca/
*http://whl.ca/
*http://ontariohockeyleague.com/
*http://www.eliteprospects.com/
*http://www.hockeydb.com/
*https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_du_Canada