Dans ce billet, j'avoue être agacé par la diminution des hockeyeurs MADE IN QUEBEC. Nous savons et assistons, nous les partisans, à la décroissance lente. Est-ce une réalité, un cycle ? Je ne suis pas un spécialiste du hockey mineur ou un décideur de notre sport national. Je ne suis qu'un partisan qui souhaite apporter un éclairage chiffré dans le temps.
J'oubliais l'étendue de cette recherche. À chacun des joueurs inscrits, en plus des données habituelles d'un joueur de hockey, j'ai noté le nombre de parties jouées par saison.
Donc, la présente étude permet de chiffrer non seulement combien de Québécois évoluent au junior majeur canadien, mais combien d'Américains, d'Albertains ou d'Ontariens, etc, mais aussi dans combien de matchs.
Mes fichiers classifiaient chacun des athlètes sous l'une des 15 régions ou nations suivantes ; les provinces du Canada (10), l’Europe (3), les Russies (l’ex-URSS) et les États-Unis. Je réponds à une questions tant qu'aux joueurs Québécois ; en 8 saisons, la WHL en ont inscrit aucun. Dans l'OHL, en 8 saisons, 17 inscriptions pour 630 mJs ou une moyenne par patineur de 37 mJs en 8 ans.
Le 3ème paragraphe ici soulignait les matchs joués. C'est ce que le 3ème tableau du haut illustre. Le nombre de joueurs est important mais dans combien de matchs auront-ils évolués ? À l'évidence, ces joueurs issus du hockey mineur Québécois surpassent en quantité ceux des Maritimes, tandis que le second tableau démontre le temps de glace des uns par rapport aux autres.
Un simple calcul indique que lors d'une saison, un joueur de la Q, comme la ligue Ontarienne, dispute au maximum 68 matchs. Pour ceux de la WHL, 72.
De même, il faut savoir afin d'apporter des réponses ;
/ 1- dans les 3 ligues, les équipes alignent 20 joueurs par rencontre
/ 2- la présence du second gardien lors d'un match compte pour 1 match joué (mJ).
/ 3- les nombreux candidats pour un poste
/ 4- le repêchage inter-ligue.
Les équipes de la Q, comme le démontre le tableau de mon billet précédent, pour rivaliser avec les autres, doivent étendre leur bassin de recrutement à d'autres régions, modifier les règles de leur liste de protection et faire la démonstration que notre hockey mineur, si ce n'est déjà fait, n'applique pas certaines réformes.
2ème tableau
Le titre JOUEURS DE LA LHJMQ exprime bien la base de cette recherche. Les chiffres du bas (1 à 8) correspondent aux saisons recensées, de 2008-2009 à 2015-2016. Prenez note que les colonnes au-dessus du 4, ne rassemblent que 17 équipes au lieu de 18 car l'équipe de Lewiston s'était retirée. L'année suivante ce sera la venue du Phoenix de Sherbrooke. Donc les verticales exposent le nombre de joueurs par saison.
À voir ce tableau, les colonnes bleutées (+400) surpassent les rouges (+/-150). Le contraire serait étonnant lorsque vous retrouvez 12 équipes en territoire Québécois. J'analyserai plus tard les équipes et leurs provenances. Nul besoin de préciser que les barres bleues affichent les joueurs du Québec et les rouges, les 4 provinces de l'est Canadien. J'ajouterai pour qui l'ignore, la population du Québec, plus de 8 millions (2013) tandis que dans les 4 provinces des maritimes réunies, un peu plus de 2,4 millions (2013).
3ème tableau
J'oubliais l'étendue de cette recherche. À chacun des joueurs inscrits, en plus des données habituelles d'un joueur de hockey, j'ai noté le nombre de parties jouées par saison.
Donc, la présente étude permet de chiffrer non seulement combien de Québécois évoluent au junior majeur canadien, mais combien d'Américains, d'Albertains ou d'Ontariens, etc, mais aussi dans combien de matchs.
Mes fichiers classifiaient chacun des athlètes sous l'une des 15 régions ou nations suivantes ; les provinces du Canada (10), l’Europe (3), les Russies (l’ex-URSS) et les États-Unis. Je réponds à une questions tant qu'aux joueurs Québécois ; en 8 saisons, la WHL en ont inscrit aucun. Dans l'OHL, en 8 saisons, 17 inscriptions pour 630 mJs ou une moyenne par patineur de 37 mJs en 8 ans.
Un simple calcul indique que lors d'une saison, un joueur de la Q, comme la ligue Ontarienne, dispute au maximum 68 matchs. Pour ceux de la WHL, 72.
De même, il faut savoir afin d'apporter des réponses ;
/ 1- dans les 3 ligues, les équipes alignent 20 joueurs par rencontre
/ 2- la présence du second gardien lors d'un match compte pour 1 match joué (mJ).
/ 3- les nombreux candidats pour un poste
/ 4- le repêchage inter-ligue.
Les équipes de la Q, comme le démontre le tableau de mon billet précédent, pour rivaliser avec les autres, doivent étendre leur bassin de recrutement à d'autres régions, modifier les règles de leur liste de protection et faire la démonstration que notre hockey mineur, si ce n'est déjà fait, n'applique pas certaines réformes.
Références
*http://lhjmq.qc.ca/
*http://whl.ca/
*http://ontariohockeyleague.com/
*http://www.eliteprospects.com/
*http://www.hockeydb.com/
*https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_du_Canada
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